Arriver quelque part
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Les voyages ca change les gens... c'est pas nouveau, moi ca me donne
encore plus envie d'écrire et de partager ce que je vois tous les
jours. Ca fait un presque 4 mois que je suis en Turquie... j'ai plein
de choses a dire, mais je vais y aller Yavas yavas... (doucement
doucement )...
Dés le début, on se sent en Turquie, même un peu avant l'aéroport.
Cette année au mois de fevrier, je me rendais en Turquie pour la 3eme
fois. j'attendais ma correspondance a Francfort. J'étais la seule
etrangère dans le terminal... tous le monde parlaient turc, en famille,
entre amis, entre hommes et femmes d'affaire en costard... déjà je me
sentais un peu arrivée...
Puis vient l'aterrissage a l'aéroport Atatürk d'Istanbul, on voit la
ville d'en haut, avec toutes ces lumieres, on se demande où est ce que
l'avion va trouver un place pour aterrir...
Ce sentiment d'être arrivé a destination retombe quand on rentre dans
l'aéroport. De nouveau on entend un peu de toutes les langues, on
attend ses bagages, on passe la porte, Il y a une foule de gens que je
n'ose jamais regarder dans les yeux. A chaque fois que je passe cette
porte je rase les murs avec mon enorme sac sur le dos.
C'est
quand on passe la 2e porte, celle qui mène dehors, qu'on prend un taxi
jaune avec un chauffeur qui fume comme un pompier, que l'on voit les
minarets a l'horizons,c'est là qu'on réalise qu'on a changé de
territoire.
Quand j'ai atérri à Ankara fin juin, je savais à quoi attendre plus ou
moins de la Turquie. Mais j ai realisé que a l'aterrissage que c'était
pour un peu plus d'un an. La premiere nuit fut bizare. Je connaissais
pas Ankara du tout. pour moi c'était une ville au milieu du desert. Je
l'avais vu depuis un avion qui faisait Nevsehir Istanbul et on aurait
dit une capitale fantome.
Ma premiere nuit était dans le quartier d'Ulus, le plus ancien, le plus grouillant, le plus authentique certainement.
La rue a fait du bruit pendant toute la nuit... Ankara n'est pas une
ville fantome, j'ai eu presque tout l'été pour m'en rendre compte.
Il y toujours au moins une soixentaine de personnes pour traverser la
grande sur le boulevard à coté de Güven park. Il y a toujours une
cinquantaine de dolmus (minibus de transport en commun) pour s'engager
sur la même route. Il y touojurs une foule grouillante dans les rues de
KIzIlay, Il y a toujours plein de jeunes cools au Piedra pub, il y a
toujours pleins de Kurdes au Babacan café et il y a toujours des
vendeurs de simits a chaque coins de rue. 3 simits pour 1 lyra le
matin, 7 simits pour 1 lyra le soir...
j'avais écris cà une semaine apreés mon arrivée à Ankara :
"Ankara est une ville qui me plait, je ne connais que KIzIlay
(quartier) et encore ...Ulus (un autre quartier) a l'air particulier.
La derniere fois quand on revenait de l'aéroport avec Ali et son pote
Orhan, un gars a embrasser Orhan sur la bouche"